Illustration de guérisons obtenues suite à la récitation de neuvaines de chapelet ou de Rosaire.

Un exemple sur les bienfaits de la récitation du Rosaire (Trois chapelet qui honore la vie du Christ)

Le Père Frédéric Janssoone est originaire de la région de Dunkerque (59) Par son intercession ma cousine Anne-Françoise et Jean-Loup ont obtenu la conception et la naissance de Frédérique lors de sa béatification à Rome le 25 septembre 1988

Miracles du vivant du Bienheureux Père Frédéric Janssoone décédé en 1914 par le Frère Romain Légaré, Franciscain

À SAINT-SÉVÈRE, GUÉRISON D’UN BRAS FRACTURÉ

A la suite d’un triduum qu’avait prêché le franciscain, ce cultivateur de SAINT-SÉVÈRE (comté de Saint-Maurice, diocèse de Trois-Rivières) avait décidé d’entreprendre avec des paroissiens le pèlerinage au Cap-de-la-Madeleine. Il voulait obtenir sa guérison. La ruade d’un cheval lui avait fracturé le BRAS DROIT. Le bras s’était remis ; mais une plaie s’était formée qui suppurait beaucoup. Nuit et jour, pendant quatre semaines, le pauvre homme avait enduré d’atroces souffrances. On avait même parlé d’amputation. Le soir de son arrivée au Cap, il souffrait tellement que la douleur le mettait tout en nage :

-Priez pour moi, disait-il au vicaire qui était venu lui faire une visite d’encouragement et d’espérance, priez pour moi, il faut que mon bras soit guéri. J’ai bien confiance au Père Frédéric et en la Sainte Vierge.

Dès le lendemain matin, il alla trouver le père, qui lui appliqua sur le bras son grand crucifix de mission et lui dit :

-Allez réciter le rosaire devant la statue de la Sainte Vierge et vous serez guéri.

Pendant qu’il priait, il fut accablé de sueurs, et, prenant machinalement son mouchoir de la main qui avait été malade, il s’essuya : il s’aperçut qu’il était guéri! La figure épanouie, le pas ferme, il alla, séance tenante, montrer son bras, au presbytère : on défit les bandages et la plaie apparut bien cicatrisée. « Le lendemain, avouait-il, je chargeais seize voyages de foin sans ressentir la moindre douleur ».

Illustration de l’efficacité d’une neuvaine à Sainte Thérèse.

Extrait tiré de « Nous les poilus Plus fort que l’acier » Lettre des tranchées à Thérèse de Lisieux
Ed. Cerf 2014 Extrait « le protégé de sœur Thérèse » p 137

Voir le site de témoignage de guérison du Carmel de Lisieux pour la guerre 1914-1918

« On m’indiqua ensuite un poste de secours, et, comme le bombardement de notre artillerie continuait sans trêve pour regagner le terrain perdu, et atteignait le poste, un aumônier militaire alle­mand me fit descendre, avec une précaution qui me toucha beaucoup, dans un trou d’obus, tout près de là. Enfin, on me dirigea à l’arrière, dans un hôpital, car j’étais trop blessé, et là je fus opéré de suite. Après cela, on me transporta à l’hôpital de Stuttgart où je trouvai de bonnes religieuses qui me soignèrent très bien.

« Je suis resté en Allemagne jusqu’au 15 décembre, jour où j’ai été rapatrié en Suisse comme grand blessé, bien que je sois à peu près complètement remis. C’est là que j’ai connu le soldat Latus, si malade de la tuberculose, et que je lui ai appris à prier la sœur Thérèse. Il m’a écouté et a été tout de suite guéri, comme il a dû l’écrire au Carmel1. Pourtant il m’était toujours impossible de me servir de ma main droite, qui manquait de force, et, à la suite d’une opération au coude du même bras brisé, il s’y formait toujours des abcès ; alors je commençai des neuvaines à sœur Thérèse, et à la fin de la deuxième neuvaine les abcès étaient guéris, et, de plus, je pouvais me servir librement de ma main droite. Depuis ce jour, je n’ai plus rien souffert ; je suis rentré en France au mois de juillet, et rendu à ma petite famille bien heureuse de me revoir. Voilà l’ex­position bien sincère de ce qui m’est arrivé grâce à sœur Thérèse. Si on le juge utile à sa gloire, je laisse la liberté de le faire connaître. »

Le protégé de sœur Thérèse,

roger lefebvre,

Soldat an 24f d’infanterie.

Illustration de l’efficacité de trois neuvaines de Rosaire à Notre Dame dur très Saint Rosaire de Pompéi

Le Bienheureux Bartolo Longo, Apôtre à la dévotion de Notre Dame du Rosaire de Pompéi.

Je reprends un extrait de l’article parue sous
https://spiritualitechretienne.blog4ever.xyz/la-reine-du-rosaire-de-pompei-1

Guérie de crampes invalidantes[FP1]  par la récitation de trois neuvaines de Rosaire.

Le premier miracle

La comtesse Marianna De Fusco s’était enthousiasmée aussitôt pour le plan de l’évêque. Dans le grand cercle de ses connaissances elle fit campagne pour la construction de l’église en l’honneur de la Reine du Rosaire. Comme tertiaire de Saint Dominique, elle commença par aller trouver les membres de sa confrérie. Dans sa tournée, elle passa chez la très douée artiste Anna-Maria Lucarelli. Poétesse et musicienne de grand renom, cette dernière prit une part très active à la réalisation de cette nouvelle œuvre. Quant à Maître Bartolo Longo, ses articles dans la presse avaient déjà éveillé de l’intérêt et même de l’enthousiasme. Après son entretien avec la comtesse De Fusco, l’artiste manifesta une entière confiance pour ce projet. Elle avait toutefois une lourde croix à porter: elle servait de mère à deux de ses nièces. Sa préférée, Clorinda, alors âgée de douze ans, souffrait désespérément de crises d’épilepsie. La tante avait tout essayé, jusqu’à recourir aux soins de l’illustre professeur Antonio Cardarelli, sans aucun résultat. Les crises étaient si graves que l’enfant en arrivait souvent à ne plus reconnaître sa tante. Madame Lucarelli prit les deux mains de la comtesse dans les siennes et lui fit cette promesse: «Si la Reine du Rosaire guérit ma fille, j’irai frapper à toutes les portes de Naples pour quêter en faveur de l’église de Pompéi.» La comtesse l’embrassa cordialement. «Comptez sur moi pour prier avec vous», promit-elle, et elle ajouta: «Commençons aussitôt par une neuvaine à la Reine du Rosaire!» C’était le 3 février 1876. Dans sa confiance, la comtesse alerta son ami Maître Longo. Du coup, ils étaient trois à demander un miracle. Les neuf jours passèrent sans que le moindre changement se fît remarquer chez la malade. Ils redoublèrent de ferveur. Il se peut que la confiance de la tante ait été quelque peu ébranlée, mais Bartolo qui, le 13 du mois, venait d’exposer la statue à Pompéi, ne croyait pas rester inexaucé. Luttant pour l’enfant malade, il s’agenouilla devant la statue miraculeuse et, les larmes aux yeux, il pria sa Mère céleste, dont il avait éprouvé en lui-même la puissance prodigieuse: «A saint Dominique déjà, Tu avais promis que quiconque demanderait une grâce, il l’obtiendrait par le saint Rosaire. Je Te rappelle Ta promesse, ô Mère, le chapelet à la main. Mère, Tu as désiré avoir une église à Pompéi. Mère, donne confirmation de Ton désir. Guéris Clorinda!…» C’est ainsi ou en d’autres termes semblables qu’il priait, restant à genoux, sans penser ni à manger ni à boire. La sérénité s’installa dans son cœur, barrant la route au doute. Et chez Madame Lucarelli, ce 13 du mois, il se passa quelque chose. Clorinda, rayonnante de joie, s’élançait dans les bras de sa tante en criant: «Maman, maman, je suis guérie, la Madone m’a délivrée de mes maux!» La nouvelle se répandit comme une fusée à travers Naples. Elle arriva même à Pompéi le même jour, pendant que B. Longo priait encore. Bartolo savait bien maintenant que ce lieu allait devenir, de par sa destination extraordinaire, un lieu béni du Ciel. Plus aucun doute ne pouvait ébranler cette conviction. Marie avait donc confirmé son désir d’avoir ici un sanctuaire. Depuis la miraculeuse guérison de Clorinda, on annonçait de toutes parts et sans discontinuer des grâces obtenues. Du 15 février à la Saint-Joseph, le 19 mars, donc, en l’espace d’un mois, on enregistra huit guérisons miraculeuses. Ces signes célestes épaulaient puissamment l’avocat dans sa lutte contre toutes les difficultés, grandes et nombreuses. Le grand ennemi de la Reine du Ciel était sans doute à la tâche pour entraver la construction. Mais une nouvelle fois, la victoire reviendra à Celle qui écrase la tête du dragon.

Deuxième partie

les apparitions

Guérie de crises d’épilepsie par la récitation de trois neuvaines de Rosaire.

Une maman malade a eu une première vision de Marie, telle que la représente la statue miraculeuse. Quelqu’un lui avait parlé de miraculés exaucés par la Reine du Rosaire, ce qui la remplit d’une totale confiance pour aussitôt implorer l’aide de Marie sous ce vocable. Avec la prière du Rosaire, qui avait déjà obtenu tant de grâces dans la région de Pompéi, cette maman saluait chaque jour sa divine Mère et la priait d’avoir pitié de ses enfants. Comment la meilleure des mères aurait-elle pu ne pas exaucer une maman éplorée? Le 8 juin 1876, un mois après la pose de la première pierre du sanctuaire, Marie apparut à la pauvre mère et lui dit: «Notre-Dame du Rosaire de Pompéi t’a exaucée.» Dès que les foules, pleines de vivacité, du Mezzogiorno eurent vent des premiers miracles, des grâces innombrables affluèrent sur les fidèles de Pompéi. Sans doute les plus pauvres furent-ils les plus favorisés.


Le sanctuaire n’était pas encore achevé qu’un autre miracle d’une prodigieuse notoriété se produisit, qui devait faire de Notre-Dame de Pompéi un phare éclatant. Le commandeur Agrelli, de Naples, avait une fille gravement malade. Depuis déjà treize mois les voisins entendaient les gémissements de la fille tourmentée par des crampes fréquentes. Et à la voir, chacun souhaitait la plus prompte délivrance, tant elle faisait pitié. Le 16 février 1884, un visiteur lui apporta un livret de neuvaines et une médaille de la Reine du Rosaire. Aussitôt, la famille se mit à réciter les prières de la neuvaine en sa compagnie. La situation resta alarmante deux semaines durant. Le 3 mars, vers trois heures de l’après-midi, après une violente crise, elle se reprit et, ô prodige, que vit-elle au-dessus de son lit? La Mère de Dieu merveilleusement belle lui souriait avec une maternelle tendresse. Fortuna fit le signe de la Croix. La Sainte Vierge était assise sur un trône élevé, tenant l’Enfant Jésus sur ses genoux. Elle était entourée de personnages lumineux, dont Dominique et Catherine agenouillés à ses pieds, l’un d’un côté et l’autre de l’autre. La Madone tenait un chapelet à la main. Dans cette sublime apparition, la malade reconnut la Reine du Saint Rosaire de Pompéi. Profondément émue, elle suppliait: «Reine du Saint Rosaire, viens à mon secours, guéris-moi! J’ai déjà fait une neuvaine, mais je n’ai pas été exaucée, ô ma Mère! J’aimerais tant guérir!» Des larmes coulaient le long de ses joues amaigries. Et voilà que Fortuna Agrelli, émerveillée, entend la douce voix de sa céleste Mère. Elle perçut les mots suivants: «Mon enfant, tu m’as invoquée et demandé des grâces sous des titres variés. Mais maintenant que tu m’as appelée sous celui de Reine du Rosaire qui me plaît particulièrement, je ne peux plus ne pas t’accorder la faveur que tu as sollicitée, car ce nom m’est plus cher que tous les autres. Fais encore trois neuvaines et tu auras tout.» Fortuna éprouva une si grande confiance qu’elle ne put plus douter. Et lorsqu’elle se retrouva seule, après l’évanouissement du surnaturel, elle ressentit dans son âme une grande joie. Les paroles de Marie restaient comme gravées dans son cœur. Les membres de la famille de Fortuna s’étonnaient de la voir si radieuse. Alors, Fortuna et sa famille commencèrent les neuvaines. La confiance grandit chez la malade, assurée désormais de se trouver bientôt exaucée. On approchait du 8 mai, le jour des grâces dans le val de Pompéi. Ce jour-là Fortuna dit à sa sœur: «Je suis sûre qu’aujourd’hui la Madone va m’accorder une grâce spéciale, car j’ai lu qu’Elle accordait beaucoup de grâces en ce jour anniversaire.» Et le miracle se produisit. Fortuna Agrelli, qui tant de fois avait vu la mort en face, se leva, totalement guérie. La nouvelle se répandit à Naples; elle éveilla dans beaucoup d’âmes une confiance illimitée en la Reine du Saint Rosaire.

Bon courage. Unissez-vous dans la prière avec un petit groupe.


 [FP1]