Reçu le 15 décembre 2015
Bonjour,
Je m’appelle Frédérique j’ai 26 ans, je vous écris aujourd’hui pour vous faire part de mon témoignage.
J’ai vécu dans une famille aimante mais peu pratiquante. L’enseignement de la foi m’a été transmis plus par ma grand-mère, qui elle a toujours été très pratiquante et fervente lectrice de « Stella Maris » depuis le premier numéro qu’elle conserve toujours !
Alors, j’ai toujours cru mais rien de plus, jusqu’à ce que les épreuves de la vie nous fassent réfléchir sur notre existence, avec les éternelles questions : qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi je vis ? Y a-t’il un sens à tout ça ?
Mes souffrances quelles sont-elles ? Une agression qui m’a faite tomber dans une phobie sociale sévère. La phobie sociale c’est une peur irrationnelle constante qui vous empêche de faire quoi que ce soit ; conduire, aller dans les magasins, ou faire une simple promenade est un parcours du combattant. Alors on se replie et on veut mourir puisque notre existence n’est que souffrance et inutilité…
Avant cela j’avais une vie normale mais c’est quoi une vie normale ? Certes j’ai toujours été angoissée ou stressée avec un manque de confiance mais je sortais beaucoup avec des amis en boite de nuit, j’ai fait un peu de mannequinat je plaisais et je le savais, j’en ai profité un peu, mais ce regard lubrique que pouvait avoir les hommes et même certaines femmes sur moi me déstabilisaient. Je voulais être aimée et pas désirée…
Après l’agression j’ai donc eu des pensées suicidaires ma grand-mère m’a alors conseillée d’aller voir un prêtre et de me confesser. J’y suis allée (je n’avais rien à perdre) c’était à l’abbaye de kergonan dans le Morbihan, je ne mettais jamais vraiment confessée, ou juste plus jeune pour faire plaisir à ma maman. Quand je suis sortie de la confession, j’ai alors senti un poids s’enlever de mes épaules, je ressentais enfin un petit espoir au fond de moi. Plus tard j’ai décidé de partir quelque part en pèlerinage, je ne savais pas encore où mais je le souhaitais. La confession m’avais faite du bien mais je n’étais pas guérie loin de là. Ma grand-mère m’a conseillé Medjugojre, je suis donc partie à Medjugorje avec elle. Le voyage a été très compliqué pour moi, imaginez une agoraphobe, phobique sociale prendre le train jusqu’à Paris puis à l’aéroport de Roissy, pour ensuite passer une semaine avec des inconnus qui m’effraient ? Heureusement que ma grand-mère était là je n’en aurais pas été capable seule. Le pèlerinage suis son court tout est supplice pour moi, la messe bondée, les repas avec les gens et je me disais « je ne ressens rien, j’aurais fait tout ça pour rien ? Toute cette souffrance pour rien » ! Et puis j’ai rencontré une dame qui s’appelle Danièle, ma grand-mère m’a dit que c’était une âme privilégiée, (Danièle de l’association laisse toi aimer dont vous publiez les dates de retraites) elle m’a proposé d’aller nous assoir dans un café, ce que nous avons fait. Elle m’a parlé de sa vie, de sa conversion, de son charisme, de jésus et au fur et à mesure qu’elle parlait je me sentais nauséeuse et je suis comme tombée. Elle a prié pour moi m’a dit mon péché que je devais aller le confesser au prêtre et m’a proposé de venir chez elle à Dunkerque pour y passer quelques jours. Je me suis dit alors que c’était ma réponse, que je devais rencontrer cette personne.
Revenue de Medjugorje, je me suis donc décidée à aller chez Danièle à Dunkerque, ma grand-mère m’a accompagnée à nouveau. Nous avons été très gentiment accueillies, nous avons prié beaucoup, et j’ai ressenti l’amour du Seigneur physiquement et fortement en particulier la nuit où je ressentais l’amour du seigneur dans tout mon corps. J’étais comme enveloppée, la peur avait tout détruit en moi, je m’étais interdite d’aimer et d’être aimée, j’étais froide et morte intérieurement alors quand j’ai ressenti cet amour me remplir j’ai pleuré de joie… après ce séjour fructueux chez Danièle je n’étais pas guérie mais j’étais dans la vérité, j’ai compris que le christ m’aimait qu’il était la source d’amour et que je guérirais petit à petit par l’amour. A la Pentecôte 2012 j’étais en repas de famille avec mes parents mes sœurs et mes beaux-frères, nous mangions dehors car il faisait très beau. C’était très agréable, puis à 15h ma sœur m’a dit « regardes sur ta main ! » je regarde et j’avais l’équivalent d’une cuillère à soupe d’huile qui était sortie de nulle part sur ma main, et au-dessus de nos têtes, on pouvait observer un magnifique halo solaire dans le ciel…. Je n’ai pas vraiment cherché à comprendre, je suis donc partie dans la salle de bains me laver les mains. Malheureusement j’ai compris plus tard la signification de cette onction, j’aurais voulu la garder. Malgré tout je savais que je devais suivre le Christ et que pour ça je devais vivre les sacrements et les commandements de Dieu. Aujourd’hui je suis mariée, j’espère avoir un enfant très vite et de ne jamais trahir jésus ! J’encourage les personnes qui souffrent à rencontrer Danièle chez elle ou en retraite car j’ai retrouvé le chemin de l’église grâce à cette âme qui travaille sans relache pour le Seigneur.
Soyez bénis !
Frédérique