Voter des lois contraires aux commandement de Dieu, telles l’avortement, le mariage homosexuel n’est pas sans conséquences

Donné par Jésus par la bouche de Danièle Le 26 Octobre 2012

Mon Dieu, je voudrais te présenter les ministres de la France. Et je voudrais te demander, qu’est ce que tu veux pour eux ?
Je voudrais te présenter aussi Halloween qui est venue d’Amérique. Et je voudrais aussi te présenter. Eh bien, ils vont faire les lois au moment d’halloween. A l’Assemblée générale.
Avec une de mes saintes, je leur ai annoncé à l’Assemblée générale que je détruirai l’endroit où ils se réunissent. S’ils écoutaient, ils entendraient. Ceux qui les gouvernent et mènent contre moi, contre mon Père, seront aussi détruit, puisque leur Maitre, cela n’est pas la Vie. C’est la Mort. Et lorsque l’on sert la Mort. On s’autodétruit soi-même.
Puisque vous voulez faire des lois qui vont tuer la vie, et qui vont tuer les âmes, vous êtes donc complice avec celui qui vous sert.
Croyez-vous que mon Père va vous laisser faire ou croyez vous que cela va être comme Sodome et Gomorrhe ?
C’est à vous d’y réfléchir. Avant de faire des lois qui se moquent de Dieu. Réfléchissez-bien à ce que vous faites. Réfléchissez-bien à votre orgueil, à votre vanité.
Vous êtes ministre. Dieu vous a fait confiance pour conduire un pays. Mais conduisez-la dans la dignité. Dans la Vérité et dans la loi de l’Amour.
Vous serez jugé à l’amour que vous aurez donné.
Vous avez beau faire des promesses. Vous n’êtes pas Dieu et vous ne pouvez pas donner ce que Dieu donne. Puisqu’il est le créateur de tous les cœurs.
Aujourd’hui, je vous demande de plier le genoux et de demander pardon à mon Père.
Moi,  je ne vous impose pas ma loi. Je vous demande de vivre comme il est écrit dans l’exode. car Dieu ne veux pas la mort. Et moi le Christ, quand je suis venu sur la Terre. Et que j’ai donné ma vie, cela a été pour sauver tous les hommes. Pour n’en laisser aucun à Satan.
Et ceux qui ont choisi Satan et qui l’honorent et qui l’élèvent, et bien recevront ce que Satan donne. Et ils savent très bien que ce qu’il donne, c’est très douloureux.
Ce que vous voulez ici ? Les plaisirs qu’il vous fait ici, pour le mal que vous voulez faire. Parce qu’il veut que vous fassiez du mal. C’est cela son désir. Et vous le savez, parce qu’il vous le demande.
Et vous êtes d’accord avec lui, à faire ce mal. Comme vous avez voté vos lois, pour tuer les enfants. Et aujourd’hui, vous en êtes où ?.Il n’y a personne pour prendre la relève et tout se meurt. Tout se meurt. Tout croule.
Pour amasser de l’argent, on a tué la terre, on a pollué. Et aujourd’hui, qu’est ce que vous avez de plus ? Vous avez que ce que vous avez semé : la mort aux rats que vous avez donné. Et vous continuez dans ce sens. Vous croyez que mes anges ne travaillent pas. Ne se préparent pas à combattre. Pourtant c’est dit dans l’apocalypse de Saint Jean. Cela vous a été donné.
A votre place, je m’arrêterai. Je prendrai quelques heures et je méditerai la parole de Dieu. En demandant à Dieu l’Esprit de compréhension et le discernement. En demandant à Dieu un changement de cœur. La purification de vos cœurs. Voilà.
Un jour Victor Hugo à dit « J’accuse ! »
Eh bien moi aussi je vous accuse aujourd’hui.
Et je vous dis une chose : « La Vierge Marie, elle a toujours tenu la main du Père. Et elle m’a toujours demandé de l’aider et de la poser avec elle.
Mais aujourd’hui, je baisse ma main. Et vous avez vu des raz de Marée. Vous avez vu des choses. Car lorsque Dieu ne protège plus, comme disait le Satan à Job. Lorsque pour Job, lorsque Dieu ne protège plus. Le Satan détruit. Et il va vous détruire. Et il va vous démolir. Parce que cela ne vient pas de Dieu, la méchanceté.
Dieu c’est l’Amour. Ca vient de vous même. Alors puisque vous voulez la haine.
Semé, ce vous avez ensemencé : recevez ce que vous avez ensemencé.
Recevez. Voilà. Je suis l’Alpha et l’Oméga. « Ou il y a repentance, pénitence. Ou il y a : Recevez ! La loi du talion que vous avez semé. »
Méditez la parole de Dieu. Elle est là pour vous. Méditez là ! Et changez de vie et convertissez vous !
Pour un homosexuel, il n’y a pas de trisomie…
de chromosome.
Danièle bloque dans la prononciation.
Ne t’inquiète pas parce que cela bloque et que cela bloque en toi.
Danièle : « Mais oui. Mais tu es Dieu et c’est à toi de le faire. »
On dit toujours que je suis Dieu. Et on dit toujours « A toi de le faire ». C’est comme tu viens de me dire Danièle. Mais, vous êtes des faibles. Mais si vous le demandez, nous le faisons. Mais de façon à ce que ce soit dans la volonté de Dieu. Nous le faisons pour la gloire de Dieu. Nous le faisons pour l’Amour de Dieu. Va en Paix mon enfant.
Prière en langue
Quand on a commencé à recevoir des attouchements sexuels, il y a un esprit qui se met.
Et l’esprit qui se met, il se démène à l’intérieur de l’âme. Et il donne la tentation. Et vous écoutez. C’est comme Eve. Elle a écouté. Elle a entendu. Et elle a convoité ce que l’ennemi de Dieu lui a dit. Et vous acceptez. Et vous faites les œuvres de la mort. Il vous a proposé des plaisirs charnels. Vous avez accepté et puis après il a dévié. Il a dévié de plus en plus dans l’impureté. Parce qu’Asmodée s’est placé et vous l’avez accepté. Vous avez accepté l’impureté. Et vous avez accepté de le servir et de vous agenouillez devant lui. Et de plus en plus loin, il vous fait tomber. Et de plus en plus loin, il vous enchaine, il vous entraine et vous donne d’autres démons. Voilà comment vous tombez.
Et tout ce qui est rentré dans votre âme. Si vous restez comme un beau plat de nouille. Le plat de nouille, il ne bouge pas ! Les pâtes, elles ne vont pas bouger devant vous. Si vous restez comme cela sans jamais rien faire et sans jamais demander et sans jamais rien dire. Vous allez être mangé comme, le plat de nouille qui est dévoré, parce que vous l’aimez. Avec du fromage dessus, par dessus le marché. Hein, et il va vous en mettre une couche, lui. Voilà, c’est un exemple que je vous prend. Voyez, je prend parfois des exemples et des images que je vous montre.
Sachez bien que vous avez tout pour vous défendre puisque j’ai vaincu le monde. Et si vous ne vous défendez pas et si vous ne vous ne le faites pas, c’est parce c’est votre Paresse qui est là comme un plat de nouille sur la table qui se laisse dévorer par la bête. Voilà. Et c’est Votre choix. Et Dieu ne va pas empiéter sur Votre désir et Votre choix d’impureté. Et parfois il vous assassine et vous vous détruisez et vous ne savait plus vivre. Vous vous écœurez et vous vous tuez. Voilà jusqu’à où cela va. Dieu n’a pas demandé la mort. Il a demandé la repentance.
Voilà. Il n’a pas demandé de vous tuer. Il a demandé de vous aimer. Judas s’est tué. Il n’a pas pu supporté car son cœur était rempli de haine. Il me haïssait. Il me haïssait. Il avait peur de moi et c’est pour cela. Mais il était orgueilleux et il ne voyait que sa vanité. Et il me volait. Il me volait l’argent que les gens me donnait. Il me les volait. Voilà, j’ai dû lui donner la bourse, parce qu’il volait les personnes chez qui j’étais. Et je devais rendre de la bourse et je devais refaire ce qu’il avait cassé. Voilà, et c’est ce que je fait avec vous. C’est ce que vous me faites. Vous êtes pareil. Vous me faites pareil. Et moi je veux vous transformer. je veux changer votre vie. Et vous vous ne le voulez pas, hein.
Vous n’écoutez pas. Vous n’entendez pas. Vous faites la sourde oreille. Dieu a tout donné pour l’amour de l’homme. C’est à vous de respecter mon Père. C’est à vous de l’honorer. Et c’est à vous de l’élever, comme au Ciel. Et je vous ai donné la façon de le prier. Louez le ! Vous ses œuvres. Louez le ! Et aimez-le. Nous vous avons toujours dit « La Paix » Et nous vous avons donné avant que je remonte au ciel les œuvres.
L’Esprit de Vérité qui vous fera faire même les œuvres plus grandes. Pourquoi vous ne les faites pas ? Alors que vous avez reçu ? Parce que vous ne demandez pas.
Alors, cessez de vous moquer de nous. Arrêtez. Arrêtez, de vous moquer de nous.
Et je dis cela à tous ceux qui sont, qui ont fait du mal et qui ont bloqué mes charismes et qui ont fait tout cela : « Je ne veux pas que tu parles comme Jésus ! » « Je ne veux pas ceci » Et que ça continue de faire du mal, et du mal et du mal. Je ferai ce qui est à faire au jour du jugement. Il répondront à ce qu’ils ont fait au jour du jugement.
Comme la Mère supérieure avec la petite Myriam a subit ce qu’elle a semé, au jour de sa mort.
Voilà, comme Juliette, quand elle est revenue vers toi Danièle, pour te demander pardon. Si tu ne lui avais pas pardonné.
Danièle : « Je ne pouvais pas Seigneur, car je n’aurai pas été pardonné »
Non, Danièle. Cela n’est pas dit comme cela dans la parole. »A qui vous ne pardonnerez pas, ne seront pas pardonné. » Cela n’est pas dit comme cela dans la parole.
Oui, mais le pardon toi tu l’a donné. Il n’y a pas de raison que tu ne le donnes pas.
Non Seigneur, je ne suis pas d’accord. Moi le pardon, même si j’ai du mal à pardonner, je dois le donner. Parce que je ne veux pas tenir une miette avec Satan. Non Seigneur, je n’en veux pas ! »
Merci Jésus. Amen.

Association «Laisse toi aimer» www.laissetoiaimer.fr

Vatican News : En France, la révision de la loi bioéthique suscite l’inquiétude de l’épiscopat

Tiré du site de Vatican News le 1 aout 2020

La révision de la loi bioéthique a été approuvée la nuit dernière par une soixantaine de députés. L’élargissement de la PMA aux couples de femmes provoque l’opposition de l’Église catholique en raison du bouleversement que cette disposition induit sur le droit de la filiation.

En plein été, alors que l’attention médiatique se portait plutôt sur les dangers de la canicule et l’inquiétant rebond de la pandémie de coronavirus, l’Assemblée Nationale a voté la nuit dernière le projet de loi sur la bioéthique, contenant des dispositions qui bouleversent le droit de la filiation.

Au terme d’une semaine de débats, le vote en deuxième lecture s’est fait presque en catimini, devant un hémicycle peu rempli. Le texte a été voté par seulement 60 voix contre 37, et 4 abstentions. Il était soutenu par La République en Marche (LREM) et per des élus de gauche. Sa disposition la plus controversée est l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes, alors que cette procédure était jusqu’à présent réservée aux couples hétérosexuels. Le critère médical d’infertilité est donc aboli, et la Sécurité sociale prendra en charge ces démarches, qui échouent dans la majorité des cas et dont le coût global reste peu évalué.

Le Sénat doit toutefois encore se prononcer, et les travaux parlementaires ne seront donc probablement pas totalement conclus avant 2021.

L’épiscopat français avait développé de nombreuses réflexions durant la phase de débat sur ce projet de loi dont le passage au Parlement avait été retardé en raison de la pandémie de coronavirus. Il a réagi ce samedi soir par un texte de Mgr d’Ornellas, dont voici l’intégralité:

Révision des lois bioéthique, est-ce le sens de l’histoire?

Communiqué de Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et responsable du groupe de travail bioéthique de la Conférence des évêques de France

«Le projet de loi relatif à la bioéthique a été voté au creux de cette nuit! Il veut instituer un nouveau mode de filiation en effaçant totalement le père dès la conception.

Au cours des débats, il a été plaidé que ce projet de loi concernait l’amour dans la famille. Mais les députés n’ont pas à s’immiscer dans cet intime et à légiférer sur l’amour! Ils ont mission d’établir le droit à partir du respect de la dignité humaine et des valeurs éthiques qui en découlent, dont la protection du plus faible.

Par leur vote, les députés ont cherché un “équilibre”.

• Peut-on parler d’“équilibre” quand ce projet interdit de fait à des enfants d’avoir un père, et suscite en pratique une discrimination injuste entre eux ?

• Peut-on parler d’ »équilibre » quand ce projet établit un égalitarisme entre toutes les femmes au regard de la PMA alors qu’elles ne sont pas dans une situation égale vis-à-vis de la procréation ?

• Peut-on parler d’ »équilibre » quand ce projet conduit au risque de contourner le principe de gratuité par la nécessité d’acheter des gamètes humains ? Ce principe exprime une haute idée de la dignité humaine selon laquelle tous les éléments et produits du corps humain sont par nature gratuits en raison de la dignité de l’être humain dont ils sont issus.

• Peut-on parler d’un « équilibre » quand, à cause du projet parental dont le rôle a été majoré, le pouvoir des plus forts – celui des adultes – impose des désirs aux plus faibles – les enfants qui pourtant sont des sujets de droits?

Les députés ont voté après avoir réfléchi et débattu sur d’autres sujets complexes concernant pour la plupart des situations douloureuses et parfois complexes en raison d’intérêts contradictoires. Ces réflexions vont se poursuivre avec les sénateurs. Les législateurs ont mission de réguler au plus juste les techniques biomédicales.

Les députés sont-ils allés dans le sens de l’histoire? Leur vote n’est-il pas guidé par une certaine myopie? Notre planète si malmenée nous impose d’urgence un virage écologique. L’usage excessif de techniques sur l’être humain ne nous obligera-t-il pas de prendre un virage, celui de l’écologie humaine ? « Tout est lié » dans le respect du vivant, qu’il appartienne à la nature ou qu’il soit humain. Ne ratons pas le sens de l’histoire!

Nous aussi, citoyens croyant en Dieu ou non, nous pouvons continuer à nourrir nos réflexions à partir des valeurs éthiques de dignité, de solidarité et de fraternité. Il s’agit de réfléchir sur la bioéthique en pensant qu’il est question d’une loi civile chargée du « bien commun » pour tous et non de situations particulières.

Nous connaissons tous l’une ou l’autre de ces situations. Elles sont dues à des accidents de la vie ou à des décisions individuelles. Même si elles sont parfois difficiles, elles ne sont pas exemptes d’amour, nul n’en doute. L’Église catholique continuera à les accompagner avec respect et sollicitude.»

Vatican News : Lois de bioéthique: une dérive eugénique et transhumaniste

Lois de bioéthique: une dérive eugénique et transhumaniste

Tiré du site de Vatican News le 30 juillet 2020

Après moins d’une semaine de débats à l’Assemblée Nationale, le texte de révision des lois de bioéthique a été voté en deuxième lecture dans la nuit du 31 juillet au 1 août. Le texte devra encore passer au Sénat.

Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican

Le texte a été voté au coeur de la nuit par 60 voix contre 37 et 4 abstentions, sous des applaudissements de la majorité. Il doit encore néanmoins repasser devant le Sénat, probablement début 2021. Si l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules a été adoptée, la PMA post-mortem et le don d’ovocytes dans un couple de femmes, méthode dite ROPA de maternité partagée, ont, eux, été rejetés par les députés.  Les nombreuses questions ethiques soulevées par le texte n’ont pas pour autant été évacuées. Dans un communiqué de presse, Caroline Roux, déléguée générale adjointe d’Alliance Vita dénonce une «complète rupture éthique. La majorité présidentielle a fait prévaloir l’intérêt d’adultes au détriment des droits de l’enfant, et s’est obstinée à intensifier la manipulation du vivant, sans aucun principe de précaution», souligne t-elle. Lire aussi 20/07/2020

Mgr d’Ornellas: «La bioéthique a besoin d’une salutaire prise de conscience»

Ce texte de loi contient en effet une multitude d’autres mesures controversées comme la manipulation prolongée de l’embryon, la création d’embryons transgéniques et chimériques ou l’autoconservation des ovocytes sans motif médical. 

Alexandra Henrion-Caude, généticienne, directrice de l’Institut de recherche Simplissima, membre du comité Ethique Ile-de-France, alerte sur les risques de dérive eugéniste et transhumaniste

Entretien avec Alexandra Henrion-Caude, généticienne

Retranscription de l’entretien:

«Une loi de bioéthique se définit comme ayant pour but d’encadrer le développement du progrès pour protéger les droits fondamentaux de la personne. Dans le cas présent, il n’y a ni encadrement d’un développement du progrès, ni protection des droits fondamentaux de la personne, quel qu’en soit l’âge ou le stade de développement. C’est une loi de rupture, de transgression par rapport à l’humanité, de transgression sociétale, qui compromet durablement la santé des individus.

Déjà, car elle autorise l’État à devenir géniteur. L’État se permet d’avoir un accès aux ovocytes, en proposant aux femmes de les conserver. Cela lui permet de faire des expériences sur l’embryon jusqu’à 14 jours.

Deuxièmement, le droit à l’enfant. Le Sénat en France avait dit qu’il fallait inscrire en préalable de cette loi la mention que nul n’avait le droit à l’enfant. Les parlementaires à l’Assemblée ont restauré la notion de droit d’une personne sur une autre, en supprimant cette phrase: «Nul n’a le droit à l’enfant».

Enfin, ce projet de loi supprime tous les liens de parenté biologique pour les remplacer par des liens d’intention.

Quels sont les dangers de cette loi relatifs à la manipulation du vivant?

Elle autorise les modification de l’espèce humaine, la création d’embryons génétiquement modifiés, mais aussi la création de nouvelles espèces, générées par le mélange homme-animal, les fameuses chimères. Elle institue enfin l’eugénisme, selon des critères numérologiques du nombre de chromosomes.

Ensuite, c’est une loi qui n’a aucune indication médicale, et se revendique comme telle. Elle n’informe pas des risques encourus sur la santé des enfants à naître. Des risques notables d’infertilité des générations futures, qui n’auront d’autres choix que de recourir aussi à la procréation médicalement assistée. L’autre aspect, c’est l’augmentation des maladies épigénétiques, jusqu’à quatre fois chez les enfants issus de PMA. On n’en informe jamais les parents.

Comment expliquez-vous cette volonté politique paradoxale de révolutionner ainsi la biologie?

Il y a un mensonge, car sur 34 points de cette loi, 30 ne concernent pas la PMA pour toutes, mais relèvent des transgressions que je vous ai énumérées: conservation des ovocytes, chimères homme-animal, modifications génétiques. La raison avancée pour laquelle cette loi doit être discutée là, en plein cœur de l’été alors que l’Hémicycle est vide, c’est car elle représente une urgence sanitaire. Mais qui dit urgence sanitaire, dit indication médicale. Or, elle n’en a pas. Cette loi revendique être un accompagnement des changements sociétaux. Ca n’est pas exact, car des homosexuelles femmes qui ont des enfants, cela a déjà eu lieu depuis des années, avec un contact physiologique, par insémination naturelle ou artificielle. C’est donc un passage en force, sans respect des débats, pour une loi qui n’est un progrès pour personne.»